Zones protégées
La vallée de Binn comprend de nombreuses aires de protection de la nature et du paysage d'importance nationale, cantonale et communale.
Zone de protection du paysage de la vallée de Binn
En 1964, la commune de Binn avait conclu un accord avec la Ligue Valaisanne pour la protection de la Nature (devenue Pro Natura Valais) et la section Monte Rosa du Club alpin suisse (CAS) pour protéger la vallée de Binn, faisant ainsi œuvre de pionnier dans la protection de l'espace alpin.
Ce contrat prévoyait notamment l'interdiction de nouveaux aménagements hydroélectriques pendant une durée de cent ans ainsi que la renonciation à la construction de résidences secondaires et d'infrastructures touristiques.
Règles et interdictions valables dans la zone protégée cantonale de la Vallée de Binn, conformément à la décision du Conseil d'État valaisan du 6 novembre 1964 :
- Veuillez rester sur les sentiers balisés officiels.
- Il est interdit de détruire la flore et de déranger la faune.
Autres zones protégées du parc naturel de la vallée de Binn
Plus de 5000 hectares du parc naturel de la vallée de Binn sont répertoriés comme aires protégées dans l'Inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels d'importance nationale (IFP).
On peut notamment mentionner 83 hectares de prairies et pâturages secs distribués sur l'ensemble du parc, 352 hectares de sites marécageux d'importance nationale sur le haut-plateau de l'Albrun, répartis entre la cabane de Mittlenberg, l'Ofenhorn et le col de l'Albrun, ainsi qu'un bas-marais d'importance nationale à Oxenfeld.
Tous les cours d'eau du parc, notamment la Binna et le Rhône ainsi que leurs affluents, ont également le statut de zones protégées.
Le parc naturel de la vallée de Binn ne protège pas que la nature et le paysage, mais également la culture locale. Le centre historique de tous les villages est ainsi classifié en « zone villageoise avec dispositions de protection particulières » dans les règlements de construction et les plans de zone. Les bâtiments dignes de protection figurent en outre dans les inventaires et les plans du Service des bâtiments, des monuments et de l'archéologie du canton du Valais et sont soumis à des règles de constructions particulières. Les villages d'Ernen et Mühlebach ont même défini un « périmètre de protection des toits ».